Trop la patate

Le lundi, mon Aurélie chérie avait un jour de congé et on a passé un super moment à Méanes, ensemble avec ses filles, Dounia et Lucia. Maman et mes nièces, Anaëlle et Capucine -revenue par voie expresse pendant la nuit- nous ont rejoints pour le déjeuner. 

Méane, c'est le hameau dans lequel Alex et moi avons notre grange à rénover. La maison d'Aurélie est la maison la plus proche de la notre. Avant notre déménagement, j'ai passé beaucoup de temps là-bas, et surtout, beaucoup d'énergie à me projeter dans cet endroit magnifique. C'est un lieu très cher à mon coeur. On a passé un très bon moment, toujours au soleil, qui s'est finalement installé pour nos derniers jours creusois. Méanes est désormais équipé d'un trampoline, et même d'un petit coin caravane: un divan rêvé pour les confidences entre filles, après que Corentin soit parti pour sa sieste.

Et en rentrant à la maison, il y avait encore de la bonne compagnie, puisque Lyre, Florent et leur magnifique petit Joachim de 17 mois étaient déjà arrivé pour passer l'après-midi et la soirée avec nous.
Nous nous sommes rendus à l'étang de Méouze pour l'apéro et les enfants ont même piqué une petite tête.
J'étais vraiment contente de voir la petite famille du nord et flattée qu'ils aient eux aussi fait ce grand crochet sur leur route des vacances, entre Bordeaux et Lille.

Corentin était trop content de lui faire partager son yaourt

Corentin et Capucine ont joué un peu dans mon poulailler nettoyé. C'était amusant de les voir jouer là-dedans innocemment, alors que ces objets sont pour moi remplis d'histoires et d'affects.

Le mardi, j'avais rendez-vous chez Sander et Mari-Jozee pour partager un moment hors du temps, au calme, de discussion et de triage de patate. Maman avait gardé Corentin, par miracle Elina a fait une vraie sieste. C'était génial. C'était doux. Et j'adore tripoter les patates. Toutes ces rentrées, en Creuse, les récoltes de patates ont été synonyme de moments de plaisir pour moi, une ressource pour mon moral. J'adore aller les chercher dans la terre chaude, on dirait des centaines de petits trésors. J'adore les trier, c'est comme un super jeu -bon évidemment comme dirait Sander, je n'en trie pas 2 tonnes et demi-. Et j'adore parler en faisant une activité comme trier les patates, je trouve que ça délie la parole et ça détend. Alors quelle belle conclusion pour mon séjour creusois, quelques heures presque sans enfants à trier les patates au calme de Murat! Et puis maman a ramené les enfants. On a trié encore un peu, mais c'était plus difficile. On a pris un petit goûter. Corentin et Capucine étaient déchaînés, ils se croyaient au paradis. Ils ont joué avec l'eau, se sont mouillés, ont fini par courir partout, tout nus. Pour finir, Sander nous a donner au moins 10kg de patates à déguster en famille la semaine suivante, comme un petit goût du pays. 

 

Un mini saut à La Chaudrue pour dire au revoir: une petite ballade de tricycle. Marie nous a offert une belle poêlée de girolles, qui  a été bien appréciée avec les patates!

Puis ce fut le temps des bagages et de la route. Le retour du mercredi a été épique pour moi avec les trois petits à l'arrière de Magnat à Hillion, surtout qu'il faisait suite à un séjour bien rempli et que j'étais déjà un peu fatiguée au moment de partir. Il a aussi été épique pour maman qui est remontée en train, puis en covoiturage avec un ami, David, pour la partie Limoges-Rennes, et encore en train. Pour le covoiturage, c'est une drôle de coïncidence, puisque David vit en ce moment avec sa compagne à la Réunion, nous étions très peu susceptibles de tomber sur eux. J'ai été hyper surprise en voyant son annonce sur le site, et en plus qui correspondait au besoin. C'est vraiment marrant ce type de coïncidence.

Hey, merci Dead et Iara, ma mère a passé un très bon voyage! 

Ma mère est tombée sur cette boulangerie au très joli nom pendant sa halte à Poitiers