Douce France... Rueil-Malmaison, première étape.

Nous sommes arrivés en France depuis presque 3 semaines et je n'écris que maintenant! Désolée de ne pas avoir pu écrire plus tôt! 

Il faut dire que les premières semaines ont été très intenses en retrouvailles, visites et occupations, et que s'occuper de mes deux petits loups de façon nomade m'occupe déjà pas mal. Quand ils dorment enfin, je commence ma soirée avec les "grands" et ensuite je m'écroule pour sauver quelques heures de sommeil. Pour couronner le tout, ces dix derniers jours je n'avais pas de connexion à internet, comme ça, aucune possibilité.

C'est très intéressant de faire visiter son pays à ses enfants. Corentin ne se souvenait pas vraiment et il s'étonnait de tout. Et surtout, que tout le monde parle français: les gens dans les magasins, les petits voisins, tous les enfants dans les parcs, les gens dans le RER: tout le monde, tout le monde. C'était une telle source de joie et d'étonnement que dans le métro il s'adressait aux gens, comme un petit américain, habitué à parler avec tout le monde: "et toi, madame, tu pales français? Tu sais moi j'ai pris l'avion et depuis, tout le monde parle français! Et toi, tu l'as vu le feu d'artifice?"

Nous avons commencé notre séjour français à Rueil, chez Archie et Papitof, la maman et le papa d'Alex, dans leur "nouvel" appartement. Tata Kathleen avait fait le déplacement depuis Dublin pour l'occasion. Tout le monde a pu faire la connaissance d'Elina, qui était à l'aise comme un poisson dans l'eau. Elle souriait à qui mieux-mieux. Corentin était très content de revoir tout le monde. Et dans le "nouvel" appartement il y a un jardin, ce qui facilite vraiment bien la vie. Il faisait très chaud à Paris. De ce côté là, on n'a pas vraiment été dépaysés. Ce qui m'a frappé c'est qu'il n'y avait pas la clim' partout et par exemple dans le métro c'était vraiment plus dur qu'à Durham du coup.

Les enfants ont remonté péniblement le décalage horaire: grosses siestes et quelques réveils nocturnes: pas facile à vivre avec mon propre décalage, surtout quand on fini de guerre lasse par superviser un atelier de dessin à 3H du mat'...mais dans l'ensemble ça s'est bien passé.

J'ai remis la valise-lit en service, mais maintenant elle est trop petite

Chuut mon loulou... Laisse l'immeuble dormir

L'après-midi, au parc de la Charmerais, à Saint Germain, dans lequel jouait déjà son papa au même âge, Corentin a emprunté un vélo à petite roulettes et à force d'insister il a appris à pédaler et il s'est déplacé avec de façon autonome en très peu de temps.

Quitte à être en vacances à Paris, on en a profité pour faire une journée de tourisme et emmener Corentin voir la Tour Eiffel. On a passé un vrai bon moment. Il était très content de prendre le RER, puis le métro. Nous avons eu la chance de tomber sur un chouette spectacle de danse acrobatique et burlesque au Trocadéro. Corentin n'en a pas perdu une miette et depuis il s'entraine à tourner en sautant sur lui même et ne désespère pas de réussir bientôt les back-flipp. Elina s'est dandinée en rythme quand tout le monde tapait dans ses mains. Après les danseurs, Corentin a adoré regarder les rollers et les skate-boarder qui descendent du Trocadéro vers le champs de mars. La tout Eiffel en elle-même ne l'a pas vraiment passionné, mais il a été vraiment content de pouvoir enfin goûter une barbapapa. Cela l'intriguait depuis une histoire de barbapapa dans sa revue Tralalire il y a déjà quelques mois.

Le samedi midi, Valérie, la tante d'Alex avait convié tout le monde chez elle pour un déjeuner familial afin de se retrouver et de présenter la princesse. Nous avons été reçus comme des princes justement. On a même eu un petit coup de fil de Nathalie, l'autre tante d'Alex, et Alex a pu parler à sa grand-mère, "mamie Geneviève" sur skype. Elina a pu profiter de presque toute sa famille grand-paternelle.

Il y a eu aussi pleins de bons moments de vie quotidienne partagée: des découvertes mutuelles, des jeux enfin partagés, beaucoup d'amour distribué...