samedi 26 juillet 2014

Un week-end à Durham

Notre départ en France s'approche, et le temps de vacances d'été se raccourcit à Durham, puisque quand nous reviendrons le 11 septembre, la rentrée sera déjà passée. Il s'agissait donc de notre avant dernier week-end d'été, et il était un peu gris. Mais ici, quand c'est gris, il fait un peu moins chaud (autour de 30° et c'est plus facile pour rester dehors).
Cette semaine Elina s'est faite beaucoup entendre. En fait elle supporte assez mal que l'on prenne nos repas. Elle a très envie de participer et râle tant que j'essaie de manger. Ce n'est pas très agréable parce que je n'ai eu aucun repas serein de toute la semaine! Par contre elle est partante pour tout essayer. Mais je me suis renseignée, c'est un peu tôt pour la "diversification menée par l'enfant": elle est supposée pouvoir porter elle même les aliments dans sa bouche, et sa position assise n'est pas encore assez stable. Elle doit donc encore se contenter des purées qu'elle mange chaque soir et de grignoter avec notre aide: concombre, avocat, carotte...
Je crois que ça a commencé samedi soir. Chez Stéphane. Normal en même temps, il avait préparé un repas tellement enthousiasmant! Elina était furieuse de ne pas être elle aussi initiée à la fondue savoyarde qui réjouissait tant ses parents et son frère.
Le réveil de la sieste







Dimanche nous avons fait une chouette cueillette de bleuets, suivi d'un pique-nique avec nos voisins chéris. Les progrès de Naomie, qui est née le jour de notre atterrissage aux États-Unis, illustrent pour moi nos étapes de développement d'"américains", ce n'est donc pas pour rien qu'elle commence à se mettre debout la semaine où j'obtiens mon permis!
C'était la première cueillette en famille avec Alex. Je peux maintenant affirmer que c'est plus pratique avec une paire de bras supplémentaire! Il faisait humide et gris, ce qui fait que la température n'était pas trop élevée pour que nous restions dehors. Les zones de cueillettes fonctionnent en autonomie: on prend un seau, on cueille, on pèse, on paie en glissant l'argent dans la boite. C'était un doux moment en famille, les pieds dans l'herbe et les mains dans les fruits. 




 Comme nous étions dans une plantation organic, certains buissons abritaient des colonies de chenilles qui se massent pour paraître trop grosses pour les oiseaux et les impressionner: ça marche, elles sont impressionnantes!


Huit dollars en billets de 1 dollar c'est un vrai jeu à mettre dans la boite.
Je n'ai jamais parlé du boucan des soirs sans orages. Les grillons crissent à qui mieux mieux, dans un charmant vacarme. L'un d'entre eux s'était posé sur le rétroviseur de Tracy.




 Après ça nous avions très chaud malgré le ciel gris, nous sommes allés nous rafraîchir à la piscine avec les Pilaz. Corentin s'entraîne à mettre la tête sous l'eau. C'est un véritable poisson! D'ailleurs il en est lui même convaincu et il n’hésite pas à sauter là où il n'a pas pieds, quitte à ce que nous le repêchions prestement.
Nous sommes restés pour dîner mais Elina a écourté la soirée: sa deuxième petite dent a percé dans la nuit de dimanche à lundi. Elle a désormais ses deux incisives du bas.
Ça n'a pas empêché les enfants de s'amuser comme des petits fous à chorégraphier "Let it go". Corentin adore mettre des robes qui tournent chez les filles et s'entraîne aux galipettes "avec les pieds là-haut", "comme Coline".

Lundi matin nous sommes allés faire un petit tour au musée de Durham et les enfants ont collaboré pour imaginer ensemble un décollage d'un avion-fusée dans lequel Sandrine et moi nous devions d'embarquer.
Depuis que les filles sont rentrées de France, elles jouent plus volontiers en français et Corentin peut participer plus facilement à alimenter l'imaginaire du jeu.



Ensuite nous sommes rentrés tout préparer pour l'arrivée de nos amis de France, Elisa et ses deux garçons Samuel, 6 ans, et Siloé, 22 mois.
Corentin m'a bien aidé. Il était très enthousiaste à l'idée d'avoir des copains à la maison, et qui plus est, qui parlent français!
Son monde se divise toujours en deux catégories: les francophones et les autres. Ça ne durera plus longtemps car avec ses six jours de Preschool au mois d'août il a déjà fait des progrès fulgurant en anglais et à la rentrée il ira deux fois par semaine. Il sera donc bilingue très vite maintenant que les autres enfants de son âges parlent aussi (dans la petite classe il était le seul à parler vraiment).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire