samedi 24 février 2018

Uda Walawé

Tiiit Tiit Tiit Tiit c'est le cruel bruit du réveil à 4H45 pour être prêts à 5H15 pour partir à potron minet espérer surprendre les animaux sauvages dans le superbe parc d'Uda Walawé. En tous cas c'était le plan. Mais dès la réception à 5H15 nous étions nombreux, avec un groupe d'allemands. Bon on espérait pas non plus être tout seul... On fait une première demi-heure de jeep pour rejoindre le parc, excités comme des puces. En passant sur le grand barrage nous pouvons admirer deux éléphants matinaux.


 Elina avec sa fièvre: j'avais mal au coeur mais je n'allais pas lui faire louper ça! Heureusement le Doliprane a fait effet et elle a bien profité finalement.
A l'entrée du parc choc! il y a au moins 40 jeeps qui attendent et une longue file de chauffeurs qui font la queue pour leurs tickets. Là j'ai crains la super loose. C'est sûr que Uda Walawé a beaucoup changé en 5 ans!! Je pense que le gouvernement va devoir restreindre les entrées où quelque chose comme ça, là ça frise l'absurde. D'autant plus que beaucoup de jeep sont affrétées par des particuliers et ne transportent qu'une ou deux personnes.
Nous sommes donc entrés et notre pisteur à commencé à chercher. Il a trouvé un paon qui faisait la roue et tac, une jeep c'est mise devant nous! On a vu un troupeau de buffles qui se baignaient dans le lever de soleil, un martin pêcheur, des cigognes. On a continué et puis on est tombé sur un petit groupe d'éléphant avec un tout jeune bébé. Là, la magie opère car les éléphants c'est tellement majestueux que même si il y a d'autres jeep on ressent des émotions en les contemplant.





Et puis quelques centaines de mètre plus loin, un petit groupe d'éléphants, mères et jeunes qui allaient se baigner.







Une baignade d'éléphanteaux, qui jouent avec leurs trompes, s'arrosent avec l'eau, mettent leur tête sous l'eau comme nos enfants dans la piscine c'est un spectacle fascinant, merveilleux, que l'on déguste avec des yeux d'enfants émerveillés. C'était splendide.
Un éléphanteaux espiègle, porteur d'un collier, signe qu'il vient d'un orphelinat, a profité que tout le monde soit concentré sur la baignade des copains pour aller voir dans les jeep s'il ne pouvait pas trouver quelque chose à manger.
Avec sa trompe il a piqué une banane dans une et un sac dans une autre! J'ai pris Sonali du côté opposé, prête à la disputer à une trompe trop curieuse mais il est passé sévir vers des jeep plus lointaine. L'avantage du nombre :D
D'autres mamans éléphantes sont arrivées avec de jeunes bébés mais le cortège leur barrait la route, elles ont du attendre que les touristes partent pour pouvoir traverser. Ça fait un peu mal au cœur. Avec l'augmentation de l'affluence, les parcs vont devoir changer de méthode.
On s'est ensuite écarté du groupe. Nous avons encore vu de très beaux éléphants, de splendides paon, un couple de guépiers..




 Sonali s'est endormi malgré ou grâce aux chaos du chemin :)
En quittant le parc nous avons pu admirer une impressionnante couleuvre traverser la route!
Nouvelle baignade dans la piscine pour les enfants. Étonnamment au moment d'aller se baigner Elina n'avait plus du tout mal à l'oreille.
Nous sommes arrivés à Mirissa en milieu d'après-midi. Sauf qu'en fait on ne dormait pas vraiment à Mirissa mais à une demi-heure de Mirissa.
Rapide arrêt sur le quai de pêcheur de Weligama. Et chance: deux grosses tortues de mer viennent respirer juste devant nous!!


 
On se sent bien en veine, on confirme avec Karu notre intention de sortir observer les baleines le lendemain à Mirissa...
On arrive à un hôtel très agréable, mais une construction en dur sur la plage comme je souhaite ne vraiment pas encourager le développement. Certes l'espace est très agréable, même si je ne suis pas bien en paix avec ma conscience écologique. Mais bon autant profiter de l'instant qui se présente.
En allant se promener sur la splendide plage de Ahangama, et faire une baignade dans l'océan indien pour quelques uns, nous sommes démarchées par deux vendeuses de petites robes. Les négociations sont allées bon train, des enfants vers les parents puis des mamans vers les marchandes sous un coucher de soleil de carte postale.



 Corentin après son safari, ses deux heures de piscines, le bus, deux heures de piscines, se fait une petite partie de volley. Corentin c'est un vrai enfant Duracel, il est infatigable. Pendant tout le voyage on ne l'aura pas entendu râler ou presque. Sur ses jambes de sauterelles il grimpe les rocher, suit le groupe, par dans ses rêveries, profite des belles choses, poses insatiablement des questions...Il est né pour voyager!




Alex avait réussi a organiser l'anniversaire de papa le soir à l'hôtel mais les 3 plus petites s'endormaient dans leurs assiettes donc nous avons soufflé les bougies en entrée
Joyeux 66 papa chéri!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire