Le vendredi nous avions organisé notre fête de départ dans le jardin. Principe du potluck (chacun apporte quelque chose à partager) et du BBQ, un grill pour les quantité de hot-dog à préparer. Il faisait très beau et vraiment chaud.
Je le sais pourtant, mais je ne m'y ferait jamais: si on invite à 5h, les premiers arrivent à 5h et partent à 7h30. Vous voyez pourquoi ça ne peut pas coller avec mon rythme de française?
Si j'invite à 5h, la fête est prête à 5.30 et je commence à me poser pour discuter à 6.30 quand à peu près tout le monde est là.
Si certains partent à 7h, je n'ai pas encore commencé à penser à poser les desserts sur la table. Au bout de deux ans, je ne suis toujours pas au point. Je crois qu'une partie de mon organisme résiste contre le rythme de la fête américaine. Il a besoin d'un rythme plus lent, plus long pour entrer dedans.
La fête était très sympa, trop rapide, à l'américaine, mais très sympa. Ce fut aussi l'occasion de présenter des amis chers les uns aux autres, peut-être que de nouvelles relations naîtront après notre départ?
Une fête de départ, quand on n'a pas vraiment envie de partir, ce n'est pas non plus si festif. C'est un peu triste aussi. D'où la bonne idée de la faire une semaine avant le vrai départ. Ça permet de dire qu'on va encore se voir une fois dans la dernière semaine, et de le faire! Ça permet de ne pas passer toute la soirée à pleurer avec tous les départs échelonnés. Ça permet de juste être contente d'avoir rassemblé toutes ses supers personnes, de profiter du moment et de penser aux au-revoir après!
Merci tout le monde d'être venu et avec des plats aussi délicieux.
Merci Sandrine pour avoir assuré un super reportage photo!
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