Sur la route de Naples, nous nous sommes arrêtés sur une superbe plage, avec sable fin, coquillages, et à la grande joie de Corentin: eau chaude pour se baigner. Nous étions enfin "assez au Sud!" Tellement bonne que même mon père est allé dedans, c'est dire! Nous n'avons cependant pas attendu pour le coucher de soleil puisque nous avions grand hâte de retrouver Damien, tout fraîchement atterri de Minneapolis. Fraîchement c'est le cas de le dire: puisqu'il est passé de -27°C à 27°C en nous retrouvant. Magie des smartphone et de googlemap, nous nous sommes donnés rendez-vous dans un resto sur la route de l'hôtel.
Enfin au complet! Le lendemain matin, c'est très excités que nous avons pris le chemin du parc national des Everglades, un nom qui sonne mythique à mon oreille. Il s'agit du plus grand milieu naturel subtropical des Etats-Unis. Peuplés d'animaux fantastiques panthères des Everglades, lamantins, ratons laveurs...
Mais bon, le circuit touristique n'est pas vraiment celui de l'observation discrète de la faune sauvage. Peut-être que pour observer toute cette faune, le safari en bateau à midi, en groupe, avec les enfants et de surcroît avec un groupe de personnes handicapées mentales très enthousiastes n'est pas la meilleure voie. En tous cas, on a quand même fait une très belle promenade en bateau dans les marais, et nous avons eu de la chance: deux dauphins ont joués avec notre bateau pendant un bon quart d'heure. C'était magnifique. Et l'enthousiasme des autres passagers donnait encore plus de saveur à l'instant. Quelle joie partagée et exprimée par tous à chaque apparition des ailerons, vraiment très près des bateaux.
En fait, ça fait quand même pas mal de parcs américains que l'on visite et je devrais être préparée: les animaux, on les voit surtout en photo et en peluche dans le "visitor center". L'observation de la faune ne correspond pas du tout au tourisme aménagé à l'américaine. Les parcs sont immenses et sont de véritables réserves. Mais les parties ouvertes au public sont très restreintes (et c'est sans doute tant mieux) et il est interdit de sortir des sentiers battus, et même des sentiers tout court. Dans les parc de Floride, les accès sont de grands parking avec des voies bétonnées (accessibles à tous et c'est surement tant mieux), des tables de pique-nique, des toilettes et certainement au minimum un kiosque pour acheter un coca et un tee-shirt de l'endroit. C'est très bien, et en réalité pour voyager avec des jeunes enfants c'est idéal: à la limite on pourrait avoir la poussette partout, y compris sur la plage. Et peut-être que même si on avait la possibilité de faire autrement on ferait comme ça: je ne sais pas, je n'ai jamais eu deux bébés dans les Parc Nationaux des Alpes par exemple. C'est juste que ça se trouve souvent décalé avec ma vision fantasmée de ce que l'on va voir et faire. Quand je pense Everglades, je pense aventuriers à la française, marais au petit matin, randonnée, alligator, oiseaux. Moins bateaux à moteur, coca frais et sandwich Subway. Pourtant c'est plutôt ça le tourisme aux Etats-Unis. Un jour où l'autre il faudra quand même que je m'y fasse.
Cela dit, j'ai vraiment apprécié la ballade et les lieux. Le parc vaut le détour. Peut-être qu'il m'est plutôt resté sur la langue un petit goût de reviens-y, de on n'a rien vu de tout ce que cet endroit avait réellement à offrir. Si on reste un peu plus longtemps dans le coin...
Je pense que nous avions tous un peu la sensation de n'avoir rien vu de la mangrove avec le premier bateau. Alors nous avons cherché l'autre option proposée, l'aéroglisseur. Il y en a partout dans le parc qui proposent des tours "d'observation". Après l'aspect des lieux faisait un peu parc d'attraction, j'ai même pensé que nous étions entré dans un zoo. Avec zéro explication sur la particularité écologique des lieux et de la vie sauvage, aucune mini exposition pour identifier les espèces que nous allions voir, nous avons embarqués sur l'aéroglisseur. Franchement, c'est marrant, et en terme de sensation c'était hyper sympa. Ça ressemble à une bonne attraction d'un très chouette parc d'attraction. Corentin a carrément adoré. En plus ça va vite, ça éclabousse, tout ça tout ça. Mais je n'avais pas réalisé que ça fait un bruit d'enfer! C'est plutôt "dérange la vie sauvage" le concept. Heureusement leurs zones sont strictement délimitées, et clairement les animaux qui y évoluent ont l'habitude. Nous avons vu plusieurs gros alligators, et même d'assez près, ainsi que vu décoller de jolis oiseaux et en particulier un très beau héron bleu. Le conducteur a même eu cette anecdote marrante à propos du héron: il a dit que c'était très équilibré. "Le héron mange les bébés alligators, et ensuite c'est l'alligator qui mange le héron."
Ensuite nous avons pris la route de Keys. Les Keys Island sont un enchaînement de petites îles à l'extrémité sud de la Floride. A regarder sur la carte, cela semblait être une route fantastique. Une fine route au milieu de l'océan, une multitude de ponts pour passer d'une île à l'autre. En fait, la route est assez décevante. Presque tous les accès mer sont privatisés par des villas, des hôtel ou des restaurants. Ça non plus ça ne rentre pas du tout dans mes cases de française. Pour moi, la mer, et a fortiori le coucher de soleil, c'est à tout le monde. Pour l'anecdote, Damien qui n'avait pas encore profité d'un coucher de soleil et qui roulait en tête, cherchait un point d'accès à la vue, c'est à dire juste un endroit duquel nous pourrions regarder la mer. Il a tourné dans toutes les rues adjacentes pendant des kilomètres pour tomber uniquement dans des endroits interdits ou au moins réservés. En fait depuis la route, à part sur les ponts qui sont construits pour être moches, on n'aperçoit jamais l'océan. C'est un peu frustrant. Nous avons fini par décider au dernier moment de s'arrêter dans une impasse résidentielle et de braver l'interdit de stationner et l'interdit de s'asseoir sur le ponton désert pour contempler là encore un coucher de soleil aux couleurs incroyables.
Mais bon, le circuit touristique n'est pas vraiment celui de l'observation discrète de la faune sauvage. Peut-être que pour observer toute cette faune, le safari en bateau à midi, en groupe, avec les enfants et de surcroît avec un groupe de personnes handicapées mentales très enthousiastes n'est pas la meilleure voie. En tous cas, on a quand même fait une très belle promenade en bateau dans les marais, et nous avons eu de la chance: deux dauphins ont joués avec notre bateau pendant un bon quart d'heure. C'était magnifique. Et l'enthousiasme des autres passagers donnait encore plus de saveur à l'instant. Quelle joie partagée et exprimée par tous à chaque apparition des ailerons, vraiment très près des bateaux.
En fait, ça fait quand même pas mal de parcs américains que l'on visite et je devrais être préparée: les animaux, on les voit surtout en photo et en peluche dans le "visitor center". L'observation de la faune ne correspond pas du tout au tourisme aménagé à l'américaine. Les parcs sont immenses et sont de véritables réserves. Mais les parties ouvertes au public sont très restreintes (et c'est sans doute tant mieux) et il est interdit de sortir des sentiers battus, et même des sentiers tout court. Dans les parc de Floride, les accès sont de grands parking avec des voies bétonnées (accessibles à tous et c'est surement tant mieux), des tables de pique-nique, des toilettes et certainement au minimum un kiosque pour acheter un coca et un tee-shirt de l'endroit. C'est très bien, et en réalité pour voyager avec des jeunes enfants c'est idéal: à la limite on pourrait avoir la poussette partout, y compris sur la plage. Et peut-être que même si on avait la possibilité de faire autrement on ferait comme ça: je ne sais pas, je n'ai jamais eu deux bébés dans les Parc Nationaux des Alpes par exemple. C'est juste que ça se trouve souvent décalé avec ma vision fantasmée de ce que l'on va voir et faire. Quand je pense Everglades, je pense aventuriers à la française, marais au petit matin, randonnée, alligator, oiseaux. Moins bateaux à moteur, coca frais et sandwich Subway. Pourtant c'est plutôt ça le tourisme aux Etats-Unis. Un jour où l'autre il faudra quand même que je m'y fasse.
Cela dit, j'ai vraiment apprécié la ballade et les lieux. Le parc vaut le détour. Peut-être qu'il m'est plutôt resté sur la langue un petit goût de reviens-y, de on n'a rien vu de tout ce que cet endroit avait réellement à offrir. Si on reste un peu plus longtemps dans le coin...
Je pense que nous avions tous un peu la sensation de n'avoir rien vu de la mangrove avec le premier bateau. Alors nous avons cherché l'autre option proposée, l'aéroglisseur. Il y en a partout dans le parc qui proposent des tours "d'observation". Après l'aspect des lieux faisait un peu parc d'attraction, j'ai même pensé que nous étions entré dans un zoo. Avec zéro explication sur la particularité écologique des lieux et de la vie sauvage, aucune mini exposition pour identifier les espèces que nous allions voir, nous avons embarqués sur l'aéroglisseur. Franchement, c'est marrant, et en terme de sensation c'était hyper sympa. Ça ressemble à une bonne attraction d'un très chouette parc d'attraction. Corentin a carrément adoré. En plus ça va vite, ça éclabousse, tout ça tout ça. Mais je n'avais pas réalisé que ça fait un bruit d'enfer! C'est plutôt "dérange la vie sauvage" le concept. Heureusement leurs zones sont strictement délimitées, et clairement les animaux qui y évoluent ont l'habitude. Nous avons vu plusieurs gros alligators, et même d'assez près, ainsi que vu décoller de jolis oiseaux et en particulier un très beau héron bleu. Le conducteur a même eu cette anecdote marrante à propos du héron: il a dit que c'était très équilibré. "Le héron mange les bébés alligators, et ensuite c'est l'alligator qui mange le héron."
Ensuite nous avons pris la route de Keys. Les Keys Island sont un enchaînement de petites îles à l'extrémité sud de la Floride. A regarder sur la carte, cela semblait être une route fantastique. Une fine route au milieu de l'océan, une multitude de ponts pour passer d'une île à l'autre. En fait, la route est assez décevante. Presque tous les accès mer sont privatisés par des villas, des hôtel ou des restaurants. Ça non plus ça ne rentre pas du tout dans mes cases de française. Pour moi, la mer, et a fortiori le coucher de soleil, c'est à tout le monde. Pour l'anecdote, Damien qui n'avait pas encore profité d'un coucher de soleil et qui roulait en tête, cherchait un point d'accès à la vue, c'est à dire juste un endroit duquel nous pourrions regarder la mer. Il a tourné dans toutes les rues adjacentes pendant des kilomètres pour tomber uniquement dans des endroits interdits ou au moins réservés. En fait depuis la route, à part sur les ponts qui sont construits pour être moches, on n'aperçoit jamais l'océan. C'est un peu frustrant. Nous avons fini par décider au dernier moment de s'arrêter dans une impasse résidentielle et de braver l'interdit de stationner et l'interdit de s'asseoir sur le ponton désert pour contempler là encore un coucher de soleil aux couleurs incroyables.
Les panneaux d'interdictions sont moins impressionnants dans le noir :) |
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