On a ensuite rejoins Beaufort et visité une ancienne plantation. Dans ce coin très marécageux, les farmers cultivaient surtout du riz tant que la main d’œuvre esclave leur permettait de le produire pas cher. Quand il a fallut payer les travailleurs, ils n'ont pas tenu la concurrence avec le riz indien.
Il reste de très belles plantations que l'ont peut visiter. Ce qui est étonnant -enfin moins étonnant quand on songe qu'on est au sud- c'est qu'il y a des musées sur les modes de vie dans les plantations, on peut visiter d'ancienne maison bourgeoise pour y admirer les lits et les pots de chambres 19ème, mais il n'y a pas un mot dans ces visites sur les esclaves, leur travail, leur condition de vie. C'est comme si ils n'avaient pas existés. Ça donne une étrange impression.
Pourtant une des spécificités de la région de Beaufort, c'est que des noirs affranchis ont reconstruit un mode de vie, assez proche de celui des Africains: paniers, aliments, etc... ils parlaient une langue qui est reconnue depuis, qui d'après les linguistes est un mélange de différentes langues africaines, et comme ils vivaient relativement isolés dans cette région il y a là une culture spécifique: la culture Gullah.
En tous cas maintenant les marais sont pleins d'oiseaux et c'est superbes.
Petite visite de la Marina de Beaufort, où il y avait des Pélicans et des bateaux, la nouvelle passion de Corentin.
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