Avec nos palettes, et les nouveaux talents de menuiseries d'Alex: plus de raison de reculer (et aussi pour les urbains: le printemps c'est la bonne saison pour trouver les bébêtes à installer chez soi, il n'y a pas beaucoup de poulette à vendre en hiver).
Objectif: récupérer un max et acheter le moins possible. Dessin du poulailler et design réalisé sur le tableau des enfants, les soirs après les couchers laborieux :) et c'est parti. Désossement, assemblage, découpe... pas mal d'heure de travail, effectuée le soir après le boulot justement. Un peu frustrant pour moi du coup qui gère l'intendance et les petits alors que j'aime bien réaliser aussi.
Mais là: même tourner une palette c'est dur, surtout le soir, quand j'arrête.
Une fois l'abris fini, nous l'avons transporté à sa place. Aussitôt adopté par Elina qui maintenant est un peu jalouse des poules qui ont une super cabane!
Enfin, il a fallu faire l'enclos. On a récupéré un vieux rouleau de grillage qui traînait et qui par chance était assez grand! Par contre c'est assez relou à faire et on avait besoin d'être deux. Les enfants en avaient un peu marre de ce poulailler fictif (sans poules) qui nous prenait tant de temps.
Comme je suis restée une snob des poules, pas question de peupler l'endroit avec les premières cocottes venues. J'avais contacté l'association des éleveurs de Gironde et je savais que dimanche 24 avril, se tenait une foire avicole pas trop loin. Dimanche: réveil à 8h30, tout le monde dans la voiture: on va chercher nos poulettes! Pas question que celle qu'ON va vouloir soit déjà vendues quand on arrive n'est-ce pas?
C'était super mignon ces lapins et ces poules de luxe. On (Je) avait décidé de rester chez les naines, vu qu'on n'a pas du tout l'intention de les manger.
Corentin a pris tout son temps pour choisir. Il a opté pour une Bantam de Pékin mille fleurs, qu'il a appelé Rosette et qui est vraiment très familière. Elina a choisi une Bantam Bleue qu'elle appelle Cloche.
Alex a flashé sur cette très jolie Leghorn au plumage gris, mais je ne trouve pas le nom de sa variété. Elle s'appelle Voltrèshaut parce qu'elle a trouvé directement comment franchir la clôture! Mais on l'a bien vite rattrapée grâce à Corentin qui peut se faufiler sous les haies lui aussi :)
Scooter était bien intrigué par les volatiles, mais s'il les regarde avec curiosité, il n'essaie pas de rentrer dans le poulailler. Bon, je ne le laisserais pas sans surveillance avec les poules mais tant qu'elles sont dedans et lui dehors c'est bon.
Moi j'ai tellement hésité! Et puis je me suis décidée pour cette Wyandotte naine, seule représentante de sa race. Son plumage est appelé "perdrix maillé argenté". Comme pour la Leghorn que je préfère dorée, ce n'est pas forcément la couleur que je préfère, mais l'ensemble de nos quatre poulettes est vraiment chouette.
En ouvrant le poulailler lundi matin, Corentin a trouvé un œuf, de la Leghorn vu qu'il est tout blanc. Ce matin mardi, il était prêt et habillé, à 7h30. Il est venu nous réveiller: Maman, Papa, je suis prêt pour aller voir les poules!
Déception: pas d'oeuf. Mais heureusement il y en avait de nouveau un en rentrant de l'école. Nos autres poulettes semblent avoir besoin de plus de temps pour s'habituer.
Nous voilà tout content de cette nouvelle aventure, et Alex se prend au jeu autant que moi.
To be continued...
Oh Clarisse, je vis mon envie de jardin, potager, poulailler à travers ton experience. Cela me fait tellement envie!! Vous avez vraiment fait un super boulot!!! Prochain projet, une cabane en palette pour les enfants ;-)!EN TOUT CAS CHAPEAU BAS A VOUS DEUX !!!! bisous a toute la famille!
RépondreSupprimersandrine