lundi 16 mai 2016

Des ennuis en série (et du stress)- billet de doléances-

Autant le premier mai on était au sommet de la vague, autant depuis on enchaîne.
Dimanche soir, Elina avait une très forte fièvre, commencée en fin d'après midi, vraiment impressionnante, avec un pic à 40 dans la nuit, on était à deux doigts de l'emmener aux urgences. Le Doliprane a fait redescendre, mais ça a duré pendant 4 jours: la grippe. Et un bébé avec la grippe... Déjà qu'elle est un petit koala d'habitude!
Dimanche soir, en même temps: la fuite d'eau. De l'eau dans le mur de notre chambre, de l'eau dans le mur des toilettes... La catastrophe. Dans le mur de notre chambre tout neuf de décembre, tout beau tout propre pour accueillir le bébé...
On soupçonnait déjà une petite fuite du radiateur et on cherchait des solutions depuis quelques jours. En fait dimanche, la douchette dont le robinet fuyait depuis un moment, avait été oublié sur le rebord de la baignoire toute la journée. Le joint de la baignoire étant défectueux, l'eau s'est répandue toute la journée.
Nous voilà donc de 20H à minuit à éponger le mur... avec une Elina fiévreuse. Grosse frustration de défaire le liège peint de neuf en décembre... Ce n'est pas comme-ci on avait toute la maison à refaire et qu'on n'avait refait que deux pièces! Dommage pour mon petit coin bébé tout fini-joli.
Lundi soir on a refait le joint de la baignoire et puis on a cherché une solution pour remplacer le robinet, la plomberie datant des années 70 rien n'est plus aux normes: les diamètres, la position du robinet, l'écartement des tuyaux. Le problème c'est que le robinet est tellement entartré qu'il ne ferme plus. Et rester avec un filet d'eau qui coule même si ce n'est pas dans le mur, ce n'est pas vraiment acceptable. Pour avoir tous les raccords nécessaire, ça nous a coûté les yeux de la tête.
Mardi, je récupère un Corentin très fiévreux à l'école. Mercredi, il fait un pic de fièvre très impressionnant, j'avais pris RV chez le médecin le matin, mais à 14h, il convulsait, j'ai failli partir aux urgences. Sauf que je ne voyais pas quoi faire de sa sœur pendant ce temps là, alors j'ai préféré attendre le rendez-vous chez le médecin. Verdict: la grippe lui aussi.
Mercredi matin, vu que la CPAM n'avait pas versé mes indemnités de congés maternité (auxquelles j'ai droit par mes cotisations et qui jusque là n'avaient pas soulevées de questionnement), je me suis rendu en agence. Là on m'a répondu qu'il y avait un problème non identifié sur mon dossier et qu'il semblerait qu'en fait je n'ai pas le droit à un congé mat! Le 4 mai (alors que le congé a débuté légalement le 1er avril!!) Je suis sortie de là désespérée. Financièrement notre budget n'est pas du tout planifié pour survivre sans mon congé mat' pendant les 6 prochains mois. Grosse grosse angoisse et aussi début d'un nouveau round de galère administrative. J'étais au fond du trou. (En plus plusieurs nuits sans sommeil à cause des deux grippes, ça n'aide pas à relativiser).
Heureusement, il y a eu des trucs vraiment chouettes aussi pendant la période, je les traiterais à part. Je fais donc des ascenseurs émotionnels qui me permettent de ne pas rester à la cave. En premier lieu, mes deux enfants qui sont juste trop des amours. Mais cet article est consacré à parler des galères.
Mardi, au premier essai, Alex, après des heures de travail, il n'avait pas réussi à dévisser le début du vieux robinet.
Au deuxième essai, samedi après-midi, après 4 heures de travail, le robinet était dévissé, mais l'eau coupée!
Impossible de mettre le nouveau robinet de manière étanche. Il y avait un geyser qui sautait au plafond dans la salle de bain à travers tous les raccords. Il faisait bien chaud et moite et impossible de raccorder l'eau. Là je badais fort en me disant que si l'accouchement démarrait, je serais obligée de partir à l'hôpital faute d'eau!
Finalement, nous sommes partis dîner chez mes cousins Nicolas et Jeanne. Une bonne soirée pour se changer les idées et ils nous ont donné un autre type de joint d'étanchéité. A deux heures du matin, Alex a pu remettre l'eau!
Lundi, notification de refus de la part de la CPAM: c'est officiel: pas de congé mat'. Le motif c'est qu'on est immatriculé à la CPAM depuis moins de 10 mois à la date prévue de l'accouchement. Et bien oui, avec toutes les galères de la rentrée, je n'ai réussi à réouvrir mes droits CPAM qu'en septembre (alors qu'on est rentré en juin!) Du coup s'ils avaient ouvert mon dossier le 28 août je serais sans problème, mais ils l'ont ouvert le 1er septembre, soit moins de 10 mois avant le 28 mai!! En d'autres termes il me manque 3 jours!!! Alors que c'est parce qu'ils ne voulaient pas de notre compromis de vente comme justificatif de domicile :(
Franchement, le drame. Je ne sais pas comment on va faire. Bien sûr je lance tous les recours possible mais je ne suis pas sûre d'y arriver. En plus, c'est trop dur de me lancer maintenant, grosse comme une baleine dans un marathon administratif, et ce sera pire juste après la naissance. Les hormones n'aident pas à garder la tête froide. En plus, je garde les enfants toujours malade à la maison. Je suis complètement éclatée.
Il s'est aussi passé des trucs cool, mais j'en parle après.
Mais pour finir la semaine en apothéose, dimanche matin Alex a voulu fixer le pommeau de douche et il a pris des chevilles trop grandes... et hop trois trous qui traversent le mur dont deux dans notre chambre (on était plus à ça prêt c'est vrai).
Mais avec Corentin qui a refait une otite avec oreille qui coule et grosse grosse douleur donc nuit blanche pour moi, c'était un peu dur à encaisser.
On décide de partir au Porge avec Olivier et Maylis où on passe une super journée. Et en rentrant... carnage. Perturbé par ces trous, on n'a pas bien vérifié le poulailler. Il était mal fermé et trois de nos poules gisent mortes au milieu d'un tas de plumes... C'est vraiment affreux. On est super super tristes. La seule qui en a réchappé c'est Rosette, celle de Corentin. Nous voilà donc a enterrer les poules et notre plaisir ce dimanche soir. J'espère que c'est la fin de la série noire! Parce que vraiment, je n'en peux plus.

4 commentaires:

  1. Allez courage, l'essentiel est auprès de toi (et meme pour la crevette encore en toi!!!!!) le reste séchera, se rebouchera, se remboursera, se repeindra ... On essaiera de passer vous faire un petit coucou cet été, on vous envoie plein de courage et de bisous. Anne

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    1. Merci! Ben oui, rien de vraiment grave. Mais pffou, fatigant!
      Gros bisous à vous!!

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  2. Quelles galères! Je suis là si vous avez besoin d'un coup de main pour quoi que ce soit. Bises

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