lundi 15 juin 2015

Le Grand Voyage

Voilà. On ne pouvait plus repousser, reporter. Dimanche matin c'était l'heure de partir à l'aéroport. Le coeur gonflé, je n'ai même pas fait un dernier tour de la maison (et du coup j'ai oublié mon Kindle, damned!) je suis montée dans la voiture sans me retourner, essayant de garder ma concentration sur le voyage à venir.
4H de route jusqu'à Washington. Sans encombre, interrompue d'une pause Happy Meal (on ne lui dira pas qu'il y en a aussi en France ;) et d'un changement de conducteur. Nous sommes arrivés sans imprévu à l'aéroport. Un petit aéroport à taille humaine et c'est tant mieux parce qu'on avait deux trois trucs à transporter...
C'était plus impressionnant en vrai
L'enregistrement s'est passé sans encombre. Les cages des chiens ont été scannées, puis les chiens sont partis en chariot vers l'avion. C'est un peu impressionnant. Vu qu'on avait enregistré dès l'ouverture, il nous restait encore 3 bonnes heures avant le départ de l'avion. Une pour un pique-nique avant de passer la sécurité, l'autre dans la salle d'attente après les sécurité, avec Alex qui avait obtenu un boarding pass pour pouvoir nous accompagner jusqu'aux portes de l'avion.


Débarrassé du repas, enfants en pyjamas, nous sommes allés rejoindre la salle d'attente d'où on avait une vue superbe sur les pistes. J'avais encore un sac de jouets-livres, un sac à langer avec des snacks (je prévois toujours de pouvoir survivre 24h, on ne sait jamais s'il y a un problème à l'escale) plus le siège auto, les doudous et la poussette, et mon sac à dos avec le précieux: passeport, carnets de santé, papier des chiens... En fait j'arrivais à transporter tout ça et les enfants avec la poussette mais c'était un peu chaud. Les au-revoirs avec Alex étaient un peu difficile aussi parce que nous ne le retrouverons que dans deux mois tout pile. C'est long!
Dans le premier avion c'était top, les enfants se sont endormis après environs une demi-heure de berceuse et de pleurs pour Elina et un demi dessin animé pour Corentin. Là où ça s'est corsé c'est à l'étape à Reykyavik, dans notre créneau horaire américain nous avions une étape entre 2h et 4h du matin. Ca pique un peu. Surtout que je ne pouvais pas tout porter, alors j'ai du secouer Corentin pour qu'il porte lui même sa valise à travers l'aéroport petit chou. En plus, malgré es protestations je n'ai pas récupéré ma poussette. Là c'était franchement l'expédition. Heureusement un monsieur très gentil m'a accompagné en portant des sacs jusqu'au douanes puis un douanier m'a trouvé un petit chariot. Mais je me suis quand même demandé si je n'allais pas être obligé de faire aussi marcher Elina!
Sinon Iceland air, que l'on essayait pour la première fois, je recommande, que des gens super sympa, des supers avions, un décollage et un atterrissage en Islande c'est quand même magnifique...et un très très bon service: hôtesses, enregistrement, billets au téléphone, prise en charge des chiens, et même des super couvertures cadeaux pour les enfants. Vraiment bien.
Ensuite un second vol, pendant lequel Elina s'est rendormie, et Corentin était bien trop excité pour ça. Mais il s'est bien occupé avec sa tablette et moi j'ai même dormi un peu. Et enfin l'arrivée sur Paris. Trop mignon, Corentin avait vraiment hâte de voir ses grands mères. Il se dévissait le coup par la fenêtre et me disait: "elle est où mamie, elle est où Archie, je ne les vois pas!" pendant que l'avion amorçait sa descente. Par chance elles étaient là, tout de suite à la sortie de l'avion, on pouvait les voir par les baies vitrées! Comme on était déjà dans l'espace Schengen c'était vraiment simple. J'ai laissé Corentin les rejoindre pendant que je récupérais les chiens et les valises avec un couple super sympa qui m'ont bien aidé à pousser mes 6 chariots! Les douaniers tolérants m'ont laissé faire quelques aller-retour.
Encore deux trajets vers les parking pour remplir le coffre de Chuty, puis direction Rueil pour un déjeuner fort sympathique, un coucou à Leela, à Papitof et le temps de remplir façon Tetris le Scénic de ma mère. Je suis assez fière de ma performance: j'ai tout mis dedans sauf une valise vide (dont j'ai transféré le contenu dans de petits sacs plastiques avec lesquels j'ai bouchés les "trous" et ma poussette que je récupérerais en juin. J'ai pu emporter tout le reste et au départ j'y croyais assez peu. Ensuite il nous restait les 4h de route jusqu'à Hillion avec 15mn de bisous à ma grand-mère sur la route. C'est complètement naze que j'ai atteins Hillion, où nous attendaient impatiemment mon papa et mon frère. Mes deux enfants étaient bien reposés par leur longue sieste dans la voiture et prêtsà entamer leur après-midi, à 23h. Dur dur. Bon à raison d'environs une heure par jour, je dirais que le décalage horaire est désormais surmonté. Au moins pour eux.
Nous sommes prêts pour nos nouvelles aventures françaises!

4 commentaires:

  1. Ah! trop bien d'avoir de vos nouvelles. Cela me fait drole de me dire qu'a partir de maintenant ce que nous partagerons pendant un bon moment ce sera nos recits de blog ... Il semble que tu ais bien assure! Vraiment bravo!! J'espere que tu trouves du temps pour recuperer et te faire a cette nouvelle adaptation en france. Je pense tres tres souvent a toi. vous nous manquez terriblement. sandrine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'était un peu long et un peu dur, surtout le changement d'avion parce que malgré tout mes efforts j'étais trop chargée. Mais c'est fait. Vous nous manquez énormément aussi. Courage!

      Supprimer
  2. PS: as tu succombé au sac a dos "laisse" pour Elina?? je ne vois pas trop sur la photo si ca en est un ;-) bisous. sandrine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est celui que m'avait donné Ariel. Je n'en ai pas tellement eu besoin mais c'est un peu pratique quand tu as besoin d'être concentré sur le comptoir et que du coup elle décide de traverser l'aéroport.

      Supprimer